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2020

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Histoire-Archéologie-Archives

Vient de paraître

07/04/2020

Vient de paraître

Nouvelle publication dans la collection Archives & Histoire de l'Archéologie

J.-G. BULLIOT, Correspondance familiale, sous la direction de Jean-Loup Flouest, avec la collaboration de Jérôme Lequime, coll. AHA 2, Editions Mergoil/Les Editions du Pas de l’Ane, Toulouse, 2020, 480 p.

 

https://www.editions-mergoil.com/fr/archives-histoire-de-l-archeologie/240-j-g-bulliot-correspondance-familiale-9782355180743.html

 

Bibracte, Bulliot, des noms qui ne sont pas inconnus aux amateurs de Protohistoire : c’est en effet Jacques-Gabriel Bulliot (1817-1902) qui fut l’inventeur de la capitale des Eduens dans ce coin sauvage du Morvan, le mont Beuvray, auquel il était profondément attaché. Redécouvrir ce lien par la correspondance que l’archéologue adressa durant des décennies à son épouse et à sa fille est une des originalités du livre qu’a dirigé Jean-Loup Flouest. Fruit d’un patient travail de transcription, de remise en ordre et d’analyse critique, il donne accès aux deux cent soixante-dix lettres conservées par la bibliothèque d’Autun, un véritable trésor dont beaucoup attendaient la publication. Au fil des pages, le lecteur suit l’itinéraire de Bulliot, négociant en vin mais aussi celui de Bulliot, archéologue de terrain et savant reconnu, qui se rend d’ailleurs régulièrement dans la capitale. Paris : l’endroit où il faut alors être pour fréquenter les cercles proches du pouvoir impérial et le milieu académique. Ses nombreux voyages donnent lieu à des descriptions cocasses sur les temps de parcours en chemin de fer et quelques mésaventures savoureuses tant le style de Bulliot est celui d’un réel écrivain soucieux de décrire au plus près ce qu’il vit. Si ses innombrables activités l’éloignent du Beuvray, c’est pourtant sur cette colline venteuse qu’il s’isole chaque année pour plusieurs mois ne consentant à la quitter qu’un jour par semaine et ne l’abandonnant souvent qu’à une date avancée de l’automne. Amoureux de la nature, et épris de liberté, il y devient donc pour un temps une sorte d’anachorète à la manière des Anciens. A travers cette correspondance se divulgue enfin la chronique presque quotidienne d’une famille de la bourgeoisie provinciale de cette seconde moitié du XIXe siècle.

Sandra Péré-Noguès

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